ORPEA

"Je ne porte pas un avis négatif sur la résidence dans laquelle je travaille depuis près de 14 années, je suis en revanche sans voix et je trouve ce manque de considération assez perturbant pour le salarié. Ces charges de travail qui poussent le personnel à des arrêts pour dépression et usure, je vois chacun de mes collègues y laisser leur santé, les plus âgés comme les plus jeunes. Je vois : - des collègues obligés de se mettre en arrêt maladie pour ne pas craquer, - des augmentations refusées, - des remplaçants qui ne veulent plus revenir, - des larmes, - des fiches journalières longues comme les bras, - des absences pas remplacées, - des ASH (Agents des Services Hospitaliers) aux soins, - des plans b des plans c ... Du grand n importe quoi, et pourtant un personnel qui mérite et qui aime malgré tout ce travail. Mais un bon personnel que ce groupe ne mérite pas et qui n'en peux plus d'accepter ces conditions. Quand aux résidents qui attendent de nous un vrai accompagnement, où est-il? Plus de 10 toilettes le matin (voir jusqu'à 15 une fois) ... comment donner correctement quand notre temps est tellement fractionner ? comment sécher leur larmes quand on n'a pas le temps de leur parler ? Si nous ne pouvons être disponibles pour eux .... QUI LE SERA ??"